Objet : Ponge

Quatrième de couverture

Chacune des études rassemblées dans ce volume s’emploie à poser à l’œuvre de Ponge une question en feignant de croire – ou en ayant la conviction, c’est selon – que celle-ci lui répondra. Comment faire une fin ? Pourquoi ne peut-on écarter dans la marge de l’œuvre ce qu’écrit Ponge de la peinture ? Comment le parti pris des choses peut-il nous remettre au monde ? Qu’est-ce qu’une signature ? En quoi les objets muets de Ponge diffèrent-ils des objets mythologiques de Roland Barthes ?

La fin, la peinture, la signature, l’objet : voilà donc toute une gamme de couleurs critiques, qui tantôt font con- traste, tantôt se côtoient et se marient. À ces teintes, on en a ajouté une dernière, en transcrivant, sans arrière-pensée, les brouillons inédits de « L’Âne » dont on reproduit ici les feuillets en fac-similé, par besoin, comme nous l’explique Ponge, « d’appuyer le tableau à quelque chose d’indiscutable ».

Ce volume réunit les contributions de Philippe Bonnefis, Gérard Farasse, Jacqueline Guittard, Cécile Hayez-Melckenbeeck, Christiane Vollaire ainsi que les brouillons inédits de « L’Âne » de Francis Ponge.

Table des matières

Avant-propos

Philippe BONNEFIS, Comédies de la fin

Gérard FARASSE, La peinture prise aux mots

Christiane VOLLAIRE, La matière des choses

Cécile Hayez-MELCKENBEECK, L’autre signe, de Ponge à Derrida

Jacqueline GUITTARD, Roland Barthes et les objets bavards

Francis PONGE, « L’Âne » – Manuscrit et transcription

Gérard FARASSE, Note savante sur « L’Âne »